F I A T
J.P.11 I.C.S.
HUGH OWEN, Directeur
L’intimité d’amour avec Jésus commence avec un désir de Lui plaire en toutes choses et un rejet de tous les péchés mortels et véniels délibérés. Cela devrait se poursuivre d’un examen de conscience régulier en vue d’en arriver à un total abandon à la Volonté Divine. Cet examen vous aidera à identifier les chemins où il y aurait résistance aux inspirations de l’Esprit- Saint, dans vos pensées, paroles et vos actes. Ceci vous aidera à identifier les liens qui vous attachent à votre volonté humaine et mettra en lumière les petits ressentiments, les petits mensonges, les manquements aux inspirations de l’Esprit Saint, les jugements sur les autres, les manques de charité dans les petites choses. Cela vous révélera votre façon désordonnée d’utiliser le temps, vos manquements face à l’accomplissement de vos devoirs d’état dans les petites choses, vos manques de mortification et d’autres imperfections qui empêchent le règne de la Divine Volonté dans votre âme. Par une connaissance honnête de vos résistances à la Divine Volonté, vous pourrez vous repentir de vos égoïsmes et invoquer l’Esprit Saint et recevoir son Règne.
PRIÈRE D’OUVERTURE
Père, que Ta Volonté révélée en Jésus par la Puissance de Saint Esprit règne en moi avec l’aide de maman Marie. AMEN
Seigneur Jésus Tu T’es humilié et a pris la condition d’esclave par amour pour moi. Tu as souffert durant Ta Vie entière à cause de mes péchés. Tu as renoncé à une vie humaine et sur une croix afin que je reçoive une vie nouvelle et divine dans l’Esprit -Saint. Par Ton Précieux Sang Tu m’as purifié de mon péché. Par le Baptême, Tu as fait de moi un membre de Ta famille. Tu m’as donné Ta Mère pour qu’Elle soit ma Mère, ton Esprit Saint pour qu’il soit mon Esprit. En Ton Nom, je renonce à ma volonté et Te demande Ta Divine Volonté.
Ô Esprit Saint, viens penser dans ma pensée, prier dans mes prières, aimer dans mon amour. Aide-moi à comprendre à quel point je suis aimé du Père et de Jésus. Aide-moi à T’aimer et à aimer toutes les âmes avec Ton Amour. Aide-moi à enlever tout obstacle à Ton Règne.
Sainte-Vierge Marie, Épouse du Saint Esprit, prie pour moi.
Saint Joseph, prie pour moi.
Saints Anges et tous les Saints, priez pour moi. AMEN.
PREMIER COMMANDEMENT
Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
« Parmi les âmes qui M’aiment et se disent Miennes, combien peu Me donne entièrement leur coeur! Presque toujours, Je n’en reçois qu’une partie. Leur coeur tout entier, si rarement! Néanmoins, Je veux qu’elles M’aiment « de tout leur coeurs, de toute leur âme, de toutes leurs forces! »
Le coeur humain est en partie tourné vers les créatures, vers le monde, vers soi. En majeure partie, il est rempli de l’amour de soi. Je demande un amour qui surpasse tout. Je leur ai imposé ce précepte pour rendre les hommes heureux et pour les sauver. En dépit de cela combien peu, Je répète, exécutent à la perfection Ma Souveraine Volonté. »
(Jésus à Conchita, Journal 11 septembre 1900)
a) Est-ce que j’accorde suffisamment de temps à Dieu chaque jour, pour Lui parler et pour L’écouter?
b) Est-ce que je planifie l’emploi de mon temps en accord avec les devoirs de mon état de vie et avec les priorités qui me sont révélées dans la prière et la direction spirituelle?
c) Est-ce que je donne la première place à Dieu à tous moment, m’efforçant d’accomplir la parfaite Volonté de Dieu à chaque seconde de la journée?
d) Est-ce que je me permets de suivre mes inclinations personnelles sans m’efforcer d’exécuter parfaitement la Volonté de Dieu à chaque moment?
e) Est-ce que je gaspille excessivement de temps à des lectures inutiles, à des conversations ou à d’autres passe-temps qui ne m’édifient en rien mais me font simplement faire perdre mon temps et mon énergie? Si c’est le cas comment puis-je éviter les tentations qui me mènent à ces défauts?
f) Quelles sont les inclinations, distractions, tentations particulières d’accomplir parfaitement la Volonté de Dieu d’un instant à l’autre?
g) Est-ce que j’exécute toutes mes actions avec la révérence qu’elles méritent?
h) Est-ce que j’accomplis mon travail avec Jésus en l’offrant au Père, au nom de toutes les âmes passées, présentes et futures? ici il faudra insérer la notre de bas de page3
I) Est-ce que j’essaie d’offrir entièrement mes actions par Notre Dame (la Sainte Vierge Marie), au moins par un acte de consécration quotidien à Jésus par Marie?
j) Suis-je continuellement attentif à la question: « Jésus, que veux-tu que je fasse? »
k) Est-ce que je me souviens d’invoquer l’aide de ma Mère bénie, de Saint-Joseph et de la Cour céleste?
l) Est-ce que je suis toutes mes inspirations ou ai-je résisté à certaines d’entre-elles? (Si oui, quand ai-je résisté et pourquoi?)4
m) En agissant pour Dieu, l’ai-je fait par pur amour pour Lui ou ai-je agi avec des intentions égoïstes, du moins en partie?
n) Me suis-je servi des activités religieuses comme excuse pour faillir à mes devoirs, spécialement ceux envers les membres de ma famille?
o) Lorsqu’une grave décision me jette dans le doute est-ce que je tâche de demander conseil à des prêtres ou à des laïcs dont la sagesse et la sainteté sont reconnues? Dans les questions de plus grande importance, suis-je prêt à demander le discernement d’un prêtre qui connaît ma situation et qui est loyal à l’Eglise.
p) Lorsque les événements ne se déroulent pas selon mes attentes, est-ce que je tente de m’y opposer ou est-ce que je me plains (même mentalement)?
q) Est-ce que je témoigne de l’amour pour Jésus dans le Saint-Sacrement en assistant la Messe quotidienne lorsque c’est possible et en Le visitant au Tabernacle ou au Saint-Sacrement exposé?
r) Est-ce que je médite sur la Passion de Jésus chaque jour?
s) Est-ce que je perds du temps en regrettant le passé ou en m’inquiétant de l’avenir?
t) Ai-je péché contre l’espérance en me décourageant même durant une brève période de temps?
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3 Certaines âmes qui désirent s’unir complètement à Jésus, pourraient ne pas être conscientes de Son intention constante de rendre gloire à Son Père et de racheter toutes les âmes, passées , présentes et futures. Il n’y a là, pour ces âmes, aucune imperfection en omettant cette intention. Néanmoins, les âmes qui ont reçu la grâce d’acquérir quelque lumière sur la vie intérieure de Jésus, contenue dans les écrits des Saints modernes telle que la Bse Dina Bélanger, peuvent intensifier, leur union avec Jésus en s’examinant sur ce point.
4 Il n’est pas question ici d’inspirations douteuses, mais de celles que l’on sait, du moins rétrospectivement, avoir été de l’Esprit Saint. Par exemple, une personne peut avoir une inspiration de dire une parole gentille pour réconforter un membre de sa famille mais omettre d’y donner suite sans bonne raison. Alors que la personne se rappelle de l’opportunité manquée, il n’y aura aucun doute en son esprit qu’elle a négligé de suivre une inspiration authentique.
DEUXIÈME COMMANDEMENT
Le Père (Saint Annibal) prononçait les Noms de Dieu et de Jésus avec la plus grande révérence, ne permettant à personne de proférer Son Nom en vain, même par inadvertance. Parmi plusieurs exemples de cette révérence, nous nous rappelons qu’il protesta une fois contre le journal la « Gazette » à cause du fait que la première lettre du Nom de Dieu (en anglais GOD) y était inscrite en minuscule dans une citation du poète D’Annunzio. S’il voyait, par terre, des morceaux de papier sur lesquels le Nom de Dieu ou des Saints y était écrit, il les ramassait aussitôt pour qu’ils ne soient pas piétinés ou calomniés…. Sur le seuil d’une église de Messina on pouvait lire les mots « Ave Maria ». Sans aucune nécessité, les gens passaient en marchant sur le nom de Marie en entrant dans l’église. Le Père fit retirer cette marche à ses frais, la plaçant au pied de Notre-Dame de Lourdes dans un recoin de l’église du Saint-Esprit.
(de la vie de Saint Annibale Maria Di Francia)
a) Quand j’entends des personnes dire le Nom de Dieu en vain, est-ce que je tente de les reprendre charitablement pour les aider à se corriger de ce péché?
b) Est-ce que je prononce toujours le Nom de Dieu et de Jésus avec grande révérence?
c) Est-ce que je me permets de rêvasser durant les temps de prière ou durant la Messe, ou est-ce que je m’efforce de prier avec tout mon coeur et mon esprit?
d) Durant les célébrations liturgiques, est-ce que je chante et prie de tout mon coeur?
TROISIÈME COMMANDEMENT
a) Est-ce que je respecte strictement le repos du Dimanche, évitant tout travail servile non nécessaire?
b) Est-ce que je fais du magasinage ou d’autres transactions sans nécessité?
c) Est-ce que je consacre du temps suffisant pour la prière?
d) Est-ce que je participe à des activités réellement récréatives et revigorantes pour moi-même et pour les membres de ma famille, ou est-ce que je gaspille du temps en activités (tel que regarder excessivement la télévision) qui absorbent mon attention sans renouveler mes énergies?
e) Est-ce que j’essaie d’engager les membres de ma famille dans des activités constructives intérieures et extérieures telles que la musique, le chant, la marche, la danse et la visite aux malades, plutôt que dans des activités passives telle que regarder la télévision?
QUATRIÈME COMMANDEMENT
Je reconnais fermement que la Sainte Obéissance est une vertu de parfaite sanctification et de parfaite union à Dieu parce qu’en obéissant aux supérieurs et en observant les règles, les personnes font la volonté de Dieu. Je reconnais que l’obéissance religieuse est le chemin le plus sûr, le plus court pour atteindre la perfection et qu’un foyer religieux où les membres obéissent religieusement est un royaume de Dieu. Je reconnais que l’humble obéissance est une parfaite incitation de Notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est toujours soumis à la Volonté du Père jusqu’à sa mort sur la Croix. Par l’obéissance une âme est transformée en Jésus-Christ.
D’autre part, je reconnais que la désobéissance est une imitation de l’orgueil de Lucifer, qui a dit, « Je ne servirai pas ». Sans faire de distinction, Notre Seigneur réalise un genre de transformation dans une âme; même ses bonnes oeuvres deviennent mauvaises lorsqu’empêchées par manque d’obéissance. Alternativement, les actions les plus médiocres prennent une grande valeur lorsqu’accomplies selon l’obéissance ou avec l’esprit de cette dernière.
Compte tenu de tout ceci, je me souviendrai toujours des Paroles du Saint Esprit: « L’homme obéissant chantera victoire », par conséquent, je m’appliquerai à obéir à mes supérieurs, à nos règles, et constitutions en toute chose. Je serai d’autant plus vigilant à tenir ces résolutions dans le cas où je deviendrais un guide pour d’autres.
De plus, afin que mon obéissance soit dans le Seigneur et utile à moi et à l’institut, je déclare:
1) A compter de maintenant, je place, sans aucune réserve, ma volonté entre les mains de mes supérieurs, selon leur compétence.
2) Je ne persisterai pas dans mon propre jugement ou opinion; en obéissant extérieurement à mes supérieurs, j’ai l’intention de leur obéir intérieurement, conformant mes points de vue aux jugements et points de vue de nos supérieurs, et je leur obéirai pour l’Amour de Dieu, pour plaire au Sacré Coeur de Jésus et pour être un bon exemple pour autrui. Je promets une telle obéissance, non seulement dans les choses que j’aime mais aussi dans les affaires déplaisantes à cause du fait que le vrai mérite de la sainte obéissance réside en celles-ci et que le Royaume de Dieu est acquis par une sainte violence.
Je prierai chaque jour le Sacré Coeur de Jésus pour obtenir la grâce d’être obéissant.
(Saint Annibale Maria Di Francia)
a) Suis-je parfaitement obéissante à toute autorité légale civile et religieuse?
b) Quelles sont les formes d’autorités auxquelles je résiste?
c) Est-ce que je défends et supporte le Saint Père sans réserve aucune?
d) Est-ce que j’honore, respecte et obéis à mon évêque et pasteur en toutes choses excepté le péché?
e) Est-ce que je prie pour tous ceux qui nous dirigent?
f) Si je dois corriger un supérieur pour une raison sérieuse (par exemple: quelqu’action directement contraire à la Loi de l’Église) est-ce que je le fais avec la plus extrême charité et humilité?
g) Est-ce que j’honore mes parents, essayant de faire de mon mieux pour prendre soin d’eux dans leur vieillesse; faisant tout ce qui est en mon pouvoir pour m’assurer qu’ils sont bien soignés, confortables et heureux?
h) Suis-je obéissant aux réglementations de la circulation, aux lois concernant les limites de vitesse, aux lois sur les taxes et impôts, etc., excepté celles qui violent la Loi de Dieu (telles que les lois en faveur de l’avortement)?
i) Ma priorité est-elle la sanctification de mes enfants? La sanctification des petits-enfants est-elle une priorité pour les grand-parents que Dieu a placés en situation d’influence?
j) Chez moi, est-ce que j’aide à créer une sainte atmosphère en remplissant ma demeure de choses bonnes, vraies et belle?
k) Est-ce que je permets, dans ma maison, des choses qui offensent Dieu, tel que journaux, revues, disques compacts, cassettes audios et vidéos, ou des émissions de télévision qui encouragent l’immoralité ou qui déprécient les valeurs catholiques?
l) Ai-je négligé de corriger les personnes placées sous mon autorité lorsque mon devoir exigeait que je les corrige?
m) Lorsque je dois corriger des enfants, subordonnés, compagnons de travail ou supérieurs, est-ce que j’agis avec la plus grande charité, humilité et compréhension possibles?
CINQUIÈME COMMANDEMENT
« L’Amour est ce qui anime toutes les vertus, toutes les bonnes oeuvres. L’Amour est tout ».
(Conchita, Journal, Sept.21,1900)
« Chacun se sentait aimé d’elle, même les étrangers qui l’approchaient »
(Témoignage de Lupe, la fille de Conchita, concernant le caractère de sa mère : Conchita le Journal spirituel d’une mère, p. 99)
« Sois toujours miséricordieuse comme Je suis miséricordieux. Aimes chacun par amour pour Moi, même tes ennemis, de manière à ce que Ma Miséricorde puisse pleinement se refléter dans ton coeur. »
(Jésus à Ste Maria Faustina, Journal #1695)
« Un jour, dans les débuts, c’est-à-dire durant les premiers jours, alors que j’inaugurais la fondation, sur le chemin du retour, je croisais un groupe de personnes entourant quelque chose: il s’agissait d’un garçon en guenilles l’écume à la bouche, duquel ces gens se moquaient. J’en eus pitié et le pris par la main, alors le groupe se dispersa. Il n’y avait personne dans ma maison, Je fis sa toilette, lui donnai à manger et le mis au lit. Alors considérant Notre Seigneur en cette pauvre créature selon les Saintes Écritures, je m’approchai pour lui donner un baiser avec l’intention de le faire à Jésus, à ce moment, le garçon disparut de ma vue: je vis Notre Seigneur Jésus-Christ, son regard me pénétrant et me frappant avec tendresse; je continuai à baiser sans arrêt le visage de Notre Seigneur Jésus-Christ. Peut-être était-ce une vision de l’intelligence (vision intellectuelle). Puis tout revint à l’état normal. Je procuré au garçon tout ce dont il avait besoin et le laissai partir. Depuis ce jour, je ressentis plus d’amour pour les pauvres. Ce garçon fut accueilli dans un asile pour les pauvres et après cela je n’entendis plus parler de lui.
Saint Annibale-M. Di Francia)
a) Est-ce que je montre de l’affection à ceux que j’aime?5
b) Me réservant un temps suffisant pour la prière et pour les travaux essentiels, est-ce que j’accorde à mon époux, mes enfants et petits-enfants, toute mon attention pleine et entière sans partage, aussi souvent qu’il m’est possible de le faire?
c) Est-ce que je m’efforce de donner du bonheur aux membres de ma famille autant que j’en suis capable?
d) Est-ce que je traite les membres de ma famille avec autant de considération que j’en montre aux étrangers?
e) Est-ce que je m’efforce d’agir avec courtoisie, considération et amour avec tous mes collègues de travail?
f) Ai-je demandé pardon à ceux que j’aurais pu offenser de quelque façon?
g) Est-ce que j’éprouve le moindre ressentiment envers quelque personne vivante ou décédée? Dans l’affirmative, ai-je demandé au Seigneur de me libérer de ce ressentiment faisant tout ce qui est en mon pouvoir pour montrer de la bonne volonté envers mes ennemis?
h) Est-ce que je reconnais que le ressentiment est un péché contre le Sacré-Coeur de Jésus et que je dois en demander pardon et prier pour la grâce de pardonner à mes ennemis du fond du coeur?
i) Est-ce que je critique les fautes des êtres chers, des collègues de travail, des connaissances, des employeurs ou autres personnes en autorité sans une claire obligation de le faire?
j) Est-ce que je prie pour ceux qui m’offensent?
k) Est-ce que je traite toutes les personnes en frères et soeurs dans le Christ, spécialement les pauvres, les faibles, les malades et les exclus?
l) Est-ce que je montre un grand respect pour les personnes n’ayant que peu ou point de position sociale, telles que les concierges, les bonnes, les mendiants, les prisonniers, traitant tous et chacun d’eux, en frère et soeur en Jésus?
m) Ai-je négligé d’exprimer ma gratitude envers Dieu pour Ses grâces et bénédictions?
n) Ai-je négligé d’exprimer ma gratitude envers chaque personne qui m’a aidé de quelque manière?
o) Lorsque je converse avec d’autres spécialement avec les membres de ma famille, est-ce que je leur accorde toute mon attention?
p) Est-ce que je laisse aux personnes la possibilité de s’exprimer jusqu’au bout avant de répliquer ou si je les interromps quelquefois?
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5 Aussi important soit-il d’entourer d’affection nos êtres chers, les Saints nous rappellent que nous devrions toujours réserver les prémices de notre affection, pour Jésus.
SIXIÈME COMMANDEMENT
La Fête de l’Immaculée Conception
Avant la Sainte Communion j’ai vu la Bienheureuse Vierge Marie, inconcevablement belle, Me souriant, Elle me dit: « Ma fille, sur l’ordre de Dieu, il me faut être ta Mère, d’une manière spéciale et exclusive; mais je désire que tu sois, aussi, d’une manière spéciale, Mon enfant. Je désire Ma bien-aimée fille, que tu pratiques les trois vertus qui Me sont si chères, et très agréables à Dieu. La première est l’humilité, l’humilité et encore l’humilité. La seconde vertu est la pureté; la troisième vertu est l’Amour de Dieu. Étant Ma fille, tu te dois, de façon spéciale, de faire rayonner ces vertus.
(Journal – Ste Maria Faustina, #1414-1415)
a) Est-ce que je renonce aux plaisirs inutiles?
b) Est-ce que je me complais dans l’abus du sommeil, de la nourriture ou de la boisson?
c) Est-ce que je me nourris bien en prenant soin de ma santé ou si je mange ce qui flatte mon palais sans égard suffisant pour les bons ou néfastes effets sur ma santé?
d) Est-ce que je satisfait adéquatement mes besoins d’air frais et d’exercice?
e) Est-ce que j’essaie de plaire à Dieu dans ma façon de me vêtir, spécialement en évitant les modes qui pourraient conduire autrui à pécher?
f) Est-ce que j’évite prudemment les conversations, les films, les sites WEB, les revues, les personnes et les lieux qui pourraient m’exposer aux tentations contre la pureté?6
g) Lorsque je suis assaillie par une inévitable souffrance ou un quelconque inconvénient, est-ce que je l’accepte en m’unissant aux souffrances de Jésus?
h) Ayant l’opportunité de renoncer à une satisfaction non nécessaire pour mon bien-être physique ou spirituel ou pour l’accomplissement de mon devoir, est-ce que j’en fais le sacrifice?
i) Est-ce que je refuse, de quelque manière, d’écarter mon époux dans ses sentiments, ou ses idées?
j) Ai-je essayé de comprendre et de défendre l’enseignement de l’Eglise concernant la sexualité et particulièrement Son enseignement sur la contraception?
k) Suis-je ouvert à la vie?
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6 Notre Dame de Fatima a dit à la Bse Jacynthe Marto qu’il y a beaucoup plus d’âmes qui vont en enfer à cause des péchés contre le sixième Commandement, que pour toute autre raison.
SEPTIÈME COMMANDEMENT
Le Saint Annibale fut toujours amant de la pauvreté. Un jour que nous étions à table, hôtes d’une communauté religieuse, le Père Abbé eût des doutes au sujet de quelque chose susceptible de nuire au voeu de pauvreté durant le repas. Mais lorsque nous avons réalisé que les verres manquaient (certains de ceux qui étaient là, étaient même endommagés), alors le Père Abbé, joyeusement s’écria: « Je vais me réjouir! Nous sommes entre pauvres; il n’y a aucun danger! »
Un jour, alors qu’il se préparait pour un voyage, il crut que les religieuses achetaient pour lui un billet de seconde classe. Rapidement, il se faufila dans le wagon de troisième classe, laissant en plan les religieuses qui risquaient de rater le train.
Plus d’une fois, il utilisa des enveloppes usagées; il avait horreur des pages blanches insérées dans la correspondance et considérant le chose comme étant du gaspillage, il l’exprimait par un avis imprimé à l’attention des communautés.
Durant les dernières années de sa vie, des personnes venaient le visiter et le gratifiaient de quelque surprise, vu que la longue et pénible maladie dont il souffrait, le forçait à mettre la pédale douce dans ses restrictions. Mais, sans se lasser il enseignait que la pauvreté ferait régner la discipline; aussi toutes sortes de mauvaises influences pourraient surgir et être à l’origine de manquements au Voeu de pauvreté.
a) Est-ce que j’accomplis mon travail et mes devoirs ménager aussi parfaitement que je le puis pour la gloire de Dieu?
b) Est-ce que je fais mon travail, mes corvées ménagères et toutes mes activités en, avec et pour Jésus et Marie?
c) Est-ce que je considère tout ce que je possède comme étant des choses qui me sont prêtées par Dieu?
d) Est-ce que je prends soin des effets personnels d’autrui comme s’ils étaient les miens?
e) Est-ce que j’emprunte des choses sans permission?
f) Ai-je gardé en ma possession, plus longtemps qu’il ne le fallait, des choses empruntées, ou ai-je négligé de les rendre toutes ensemble?
g) Est-ce que je donne à l’Église, aux pauvres et aux nécessiteux de mon nécessaire plutôt que de mon surplus?
h) Ai-je négligé d’aider de mon mieux, mes parents, amis, ou voisins dans leurs besoins matériels ou spirituels?
i) Suis-je satisfait avec ce qui m’est strictement nécessaire pour accomplir les devoirs de mon état de vie ou est-ce que je dépense plus que ce qui m’est nécessaire pour la nourriture, la boisson, le vêtement, le transport, le logement, les sports, les passe-temps et les divertissements?
HUITIÈME COMMANDEMENT
« J’avais une indescriptible horreur de la critique destructive, du fait de porter des jugements sur les actions d’autrui. J’étais frappée par la vérité suivante que j’entendis énoncer: « Ne jugez pas afin de n’être pas jugés; car du jugement dont vous jugez on vous jugera… » (Jn 7,12) C’était une lumière divine, avec laquelle je reçus la force de prendre la résolution de toujours juger autrui favorablement, une force qui m’a rendue capable de demeurer fidèle à ma résolution jusqu’à maintenant.
Comme il est admirable le pouvoir de la grâce! Dans mes pensées, j’attribuais à chacun les meilleures intentions, que leurs actions soient bonnes ou répréhensibles. Si leur culpabilité semblait évidente, je trouvais des excuses. Lors de conversations, je défendais les personnes absentes; combien j’ai souffert lorsque, par nécessité, je devais garder le silence! Lorsqu’elles étaient attaquées en ma présence, mon visage devenait sévère; par mon silence, je tentais de marquer ma désapprobation à l’égard des remarques désobligeantes ou peu aimables et j’attendais le moment approprié pour glisser un mot et changer le cours de la conversation.
Oui, j’ai été et je suis encore très stricte avec moi-même, sur ce point de la charité fraternelle. J’étais plus préoccupée de la réputation d’autrui que de la mienne. Bien évidemment, ceci exigeait un sacrifice: le mépris du respect humain, des qu’en-dira-t-on, le courage de s’en tenir à une opinion différente. C’est pourquoi je comprends que c’est Dieu seul qui agit en moi et par moi. Étant de nature, timide et craintive comment aurais-je pu résister à des commentaires peu charitables faits publiquement.
Non, je n’aurais définitivement pu le faire! Dieu seul poursuivait la lutte. La lumière qui me fut donnée d’en haut de même que l’aide, sont aujourd’hui ma consolation et mon espérance. Je ne crains pas les jugements du Juge éternel, car dès mon plus jeune âge, je ne me souviens pas avoir délibérément jugé quelqu’un.
« Ô Jésus, je te supplie de continuer de m’accorder ce don précieux, et lorsque viendra le temps pour mon âme de s’envoler vers toi, elle sera immergée avec confiance dans ta Miséricorde, malgré ses nombreuses misères.
(Bse Dina Bélanger)
Plus d’une fois il (Saint Annibale) a dû discuter avec des hommes respectables qui, dans leurs écrits contre certains adversaires, utilisaient des expressions pouvant offenser quelqu’un. Il se rappelait à lui-même et aux autres ces paroles inspirées: « Heureux l’homme qui ne pèche pas avec sa langue. »
(Chanoine Francis Vitalé dans sa vie de Saint Annibale Maria Di Francia)
a) Est-ce que je parle des faiblesses, fautes ou défauts des autres sans une stricte obligation de le faire? 7
b) Est-ce que j’édifie autrui, le plus possible, par des paroles sincères de gentillesse, d’éloge et d’encouragement?
c) Est-ce que je minimise mes fautes ou ma responsabilité en confession ou en conversation avec autrui?
d) Ai-je été profondément minutieux, ouvert et honnête en confession?
e) Est-ce que j’exagère l’importance de mes propres talents et réalisations?
f) Est-ce que je minimise l’accomplissement d’autrui?
g) Est-ce que j’exagère ou déforme la vérité, quelle que soit la raison?
h) Ai-je parlé alors que j’aurais dû me taire?
i) Me suis-je tu alors que j’aurais dû parler?
j) Ai-je tenu mes promesses?
k) Me suis-je acquitté de mes engagements à l’heure, ou ai-je atermoyé?8
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7 Inutile de dire que, sauf pour les personnes en poste de surveillance, presque jamais il n’est de stricte obligation de parler des fautes et défauts d’autrui!
8 Cette question pourrait également être considérée en rapport avec le cinquième Commandement, comme péché contre la charité, ou encore en rapport avec le septième Commandement comme péché contre l’honnêteté.
NEUVIÈME COMMANDEMENT
« Ah, si seulement les âmes voulaient écouter Ma Voix lorsque Je parle au plus profond de leurs coeurs, elles atteindraient la sainteté absolue en très peu de temps. »
(Jésus à Ste Maria Faustina)
« Une âme qui n’a jamais goûté la douceur du silence intérieur est une âme errante, un esprit agité, qui dérange le silence des autres. »
(Ste Maria Faustina)
a) Est-ce que je m’efforce de maintenir un silence intérieur afin de recevoir les inspirations du Saint Esprit ?
b) Est-ce que je rejette immédiatement les pensées inutiles et les tentations, spécialement celles contre la pureté?
c) Est-ce que j’essaie d’éviter les personnes, les lieux et les choses qui éloignent de Jésus mes pensées et mes affections ?
d) Est-ce que j’essaie de m’entourer de personnes, de décors et de choses qui dirigent mes pensées et affections vers Jésus ?
DIXIÈME COMMANDEMENT
« Mon Coeur pense continuellement aux âmes, et la plupart d’elles, même des âmes consacrées, m’oublient si souvent ! Je veux que tu penses à Moi tout le temps, comme Je pense tout le temps à toi et aux âmes »
(Jésus à la Bse Dina Bélanger, 25 mars 927)
a) Est-ce que je maintiens un esprit de prière tout le temps durant la journée, gardant présente la pensée de Dieu en tout temps ?
b) Est-ce que je demande à Dieu et à la Sainte Vierge d’inspirer mes pensées ?
c) Est-ce que j’essaie de nourrir mon esprit de la Vérité des Saintes Écritures et des écrits des Saints ?
d) Est-ce que je m’efforce de penser gentiment aux autres ?
e) Est-ce que je tente d’accorder le bénéfice du doute à des personnes dont les actions sont discutables, ou bien est-ce que je juge ces personnes ?
PRIÈRE DE CLÔTURE
Père, je te remercie de m’accorder la grâce de me voir tel que je suis en réalité. Tout ce qu’il y a de bon en moi T’appartient. Tout ce qui est mauvais en moi m’appartient. Je ne suis rien. Tu es tout. Viens Esprit-Saint et règne en moi !
« Tu vois ce que tu es par toi-même, mais ne t’en effraie pas. Si Je te découvrais toute la misère que tu es, tu mourrais de peur. Cependant sache ce que tu es. C’est parce que tu es une si grande misère que Je t’ai découvert tout l’océan de Ma Miséricorde… »
(Jésus à Ste Maria Faustina, Journal # 718)
« Marche avec simplicité sur les voies du Seigneur et ne tourmente pas ton esprit. Tu dois haïr tes péchés, mais d’une haine paisible, non pas soucieusement ou nerveusement. »
(St Padre Pio)
Après avoir terminé votre confession et accompli votre pénitence, priez l’Esprit-Saint de vous aider à prendre les résolutions qui vous aideront à vous abandonner à la Divine Volonté. Ce qui suit pourrait servir d’exemple:
Bienheureuse Dina Bélanger:
(La Bse Dina Bélanger renouvela continuellement ce voeu de perfection jusqu’au jour de sa mort )
« Je m’engageais, sous peine de péché, à faire, constamment et en chaque circonstance, ce qui était le plus parfait: en mes pensées, mes désirs, mes paroles, mes actions, de l’ordre le plus important, au détail le plus insignifiant, facultatif et intime… Par conséquent, j’avais promis à Jésus de ne plus jamais penser au passé, ni d’anticiper l’avenir, et, à chaque instant de ne penser qu’à Lui, Lui confiant les réparations pour le passé, la préparation de l’avenir, et le perfectionnement du présent.
J’avais promis de ne nourrir aucune pensée inutile ni de me permettre volontairement de faire aucun mouvement physique inutile; ayant fait le voeu de perfection dans toute l’acception du terme, tout ceci était inclus. L’obéissance, d’abord, était ma règle de perfection complète; par conséquent, si j’avais à choisir entre un acte volontaire d’abnégation et un certain plaisir naturel recommandé ou simplement désiré par mes supérieures, je voyais, en la satisfaction permise par l’obéissance, celle qui était le plus parfaite, vu que la volonté ou le désir de mes supérieures représente pour moi la volonté ou le bon plaisir de Dieu. Lorsque l’obéissance me laissait libre de choisir, j’optais pour le plus parfait qui réside dans l’abnégation.9
Que la Volonté du Père, révélée en Jésus par la puissance du Saint-Esprit règne en moi par l’intercession de Marie !
Esprit-Saint, Vierge Marie, unissez-moi à Jésus à chaque instant, afin qu’ensemble, nous puissions vivre dans la Volonté du Père, dans le Coeur de la Sainte Trinité !
Au Nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.
A M E N
9 La Bse Dina fit ce voeu, avec la permission de ses supérieures, après avoir vécu, durant plusieurs années, une vie d’abandon total à la Volonté de Dieu. Quoique l’esprit de ce voeu devrait ètre adopté par toute âme qui cherche à vivre l’abandon total à la Volonté de Dieu, un tel voeu ne devrait être fait explicitement par qui que ce soit sans une paisible conviction intérieure et la permission explicite d’un directeur spirituel de bonne foi (bona fides).
PRIÈRE AVANT OU APRÈS LA SAINTE COMMUNION
Ô mon Jésus, je couronne ma tête avec Tes Épines,
j’enroule mes yeux de Tes Larmes,
j’imprègne ma langue de Ton Amertume,
je pare mon âme de Ton Sang,
je revêts mon corps de Tes Plaies,
je cloue mes mains et mes pieds avec Tes Clous,
je perce mon coeur avec Ta Lance,
Et, comme un autre Toi-Même, je me présente devant Ta Très suprême Majesté et demande que par l’offrande de cette Sainte Communion Tu puisses accorder la plus Grande des Grâces:
Que Ton Règne Vienne
Que Ta Volonté soit faite sur la terre, comme Elle est faite au Ciel,
par toutes les âmes, plus spécialement la mienne!
A M E N
Ô Divine Volonté, concentre Tes rayons de lumière et de chaleur en mon âme pour la purifier des effets de Péché Originel!
PRIÈRE D’INTERCESSION
(Un engagement pour la Vie, pour que la Vie de Dieu puisse régner sur la terre !)
Ô mon Jésus, c’est mon unique intention, mon seul désir en ce jour, en entrant dans Ta Très Divine Volonté, d’abandonner en Toi ma vie entière et tout ce qu’elle contient. Que seule Ta Volonté soit faite en ma vie. Je Te donne mon « FiAT » maintenant pour tout ce que Tu me réserves aujourd’hui, soit pour ma vie, ou soit pour ma mort; car je ne veux que ce que Tu veux – que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur terre comme Elle est faite au Ciel.
Puissé-je Te consacrer le reste de ma vie et toutes les actions, pensées, paroles, mouvements, pas, battements de coeur, respirations, etc., qu’elle contiendra, dans le seul but de faire descendre sur la terre Ton Règne d’Amour, de Justice et de Miséricorde, pour que Ta Volonté soit faite sur terre comme Elle est faite au Ciel, afin que Tu puisses, mon Doux Père, être aimé, honoré et glorifié entièrement et totalement.
Et pour que Ton Règne vienne, puis-je aussi T’offrir le reste de ma vie pour tous les Prêtres. Je fais cette offrande par l’intercession de Marie, notre Mère, priant que tous les Prêtres puissent devenir pleinement Ton image et Ta ressemblance, et qu’ils servent toutes les personnes avec amour, miséricorde, vérité et humilité.
Saint-Esprit, Très Aimant, garde-moi toujours attentif à Ta Sainte Volonté.
Que cette intention soit une prière silencieuse rien qu’entre toi et moi Seigneur afin que cette même intention puisse être pure et sainte à Tes yeux. Tout ceci, je le demande par la Puissance du Saint-Esprit et par le Coeur Immaculé de Marie ma Mère. Et en tant que ma Mère, ô Marie, je Te demande de venir vivre avec moi et de m’assister en cette importante tentative.
Ô Père, avec Ta Volonté, je T’aime, je Te remercie, je T’adore et je Te loue en mon nom et au nom de chacun et pour chaque créature que Tu as créée pour nous; et depuis aussi longtemps que Tu as été Dieu et aussi longtemps que Tu seras Dieu, c’est-à-dire pour l’Éternité même,
J e T’ a i m e !
A M E N